
Intéressant.
Le bois frais est souple et accepte certaines contorsions.
En séchant il peut conserver une position prise contre nature.
Certes, ça demande un peu de patience (ou d’oubli).
6 mois dans ce cas précis… c’est du figuier.
Intéressant.
Le bois frais est souple et accepte certaines contorsions.
En séchant il peut conserver une position prise contre nature.
Certes, ça demande un peu de patience (ou d’oubli).
6 mois dans ce cas précis… c’est du figuier.
Plus que jamais, poupée sauvage reste sur sa branche.
Mais, en plus de jouer, désormais, sur la couleur de la fibre, vient le moment d’y mettre un peu de piquant.
(Il se trouve que grâce à notre inestimable Emmaüs local, poupée sauvage dispose d’une magnifique réserve de ClouX !)
Et les ClouX, ça ne demande qu’à bourgeonner sur les branchettes sauvages…
Une très très grande branche de lierre m’a mis sur la piste de la fibre fraiche.
Généralement, je ne glane que des branches mortes et bien sèches. Cette paire de branches constituait l’extrémité d’une liane de lierre qui s’était décrochée de son arbre hôte… sans doute parce que justement son extrémité avait rendu l’âme. ( je ne suis pas docteur pour arbre aussi je ne saurais vous dire pourquoi c’est l’extrémité qui est morte en premier )
Bref, une belle extrémité, aux ondulations rythmées, hop, j’embarque…
et je la travaille pour en faire deux belles et longues pièces murales.
mais la suite de la liane me titille à chaque passage, lors de mes balades. La suite de la liane n’est pas morte, mais elle est condamnée : décrochée définitive.
Allez hop, je craque et j’embarque les tiges fraiches cette fois.
Travailler la fibre fraiche s’avère étonnant, sous l’écorce la branche reste humide, tendre à entailler.
Mais la plus belle surprise est ailleurs. La teinte du bois s’avère très claire, laiteuse, et – après séchage – elle ne bouge pas ! Après ponçage, c’est carrément magique et prend l’allure de presque-d’os.
Bref, poupée sauvage est devenue définitivement mangeuse de bois.
La pièce en cours est finalement tronçonnée pour ne garder que la partie étonnante…
Et la voilà habillée pour l’hiver.
Séparation, c’est son nom.
Voilà qui n’a l’air de rien, un petit trou vite fait bien fait, mais voilà qui a ouvert des horizons à poupée sauvage !
L’emboîtement tenon-mortaise, pas vraiment la révolution vous me direz, mais cela permet la libération de la forme.
Et oui, m’ssieurs-dames, une porte ouverte sur l’assemblage…
une porte grande ouverte… hop-là, c’est parti ouistiti !
Cette paire de corne s’est littéralement jetée dans mes jambes lors d’une balade. Pas de problème, poupée sauvage t’offre bien volontiers une deuxième vie, espèce de chose piquante intempestive !
This pair of horns literally jumped into my legs on a walk. No problem, wild dolls gladly offer you a second life, you untimely prickly thing!
Début de collection, vrilles Toulousaines à porter en étendards !
Beginning of the collection, Toulousian tendrils to wear as banners !
Ils sont terribles ces petits cailloux de Mers… toujours à vouloir faire le clown pour amuser les voisins d’étagère.