Plus que jamais, poupée sauvage reste sur sa branche.
Mais, en plus de jouer, désormais, sur la couleur de la fibre, vient le moment d’y mettre un peu de piquant.
(Il se trouve que grâce à notre inestimable Emmaüs local, poupée sauvage dispose d’une magnifique réserve de ClouX !)
Et les ClouX, ça ne demande qu’à bourgeonner sur les branchettes sauvages…
Entortillement textile sur fil métal.
Merveilleuse acquisition chez Emmaüs : des mètres de fil pour en explorer les accointances avec l’autre fil, le fil textile. (amusant cette envie de celles qui travaillent le doux d’aller vers le dur, n’est-ce pas Agnès ?)
J’avais déjà un peu sondé du coté du corps, mais il reste tant de choses à explorer… que les expériences du moment partent un peu dans tous les sens !
Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai une fâcheuse tendance en ce moment : tout, tout trop vite. Bâclé, mal lu, mal vu. Insupportable.
Pour les poupées (il faut bien commencer quelque part), après bien des tâtonnements, j’ai tenté le slow doll.
J’ai repris le projet Avatar là où les enfants l’avaient laissé. Ces petits objets, ces parcelles d’enfance, ces petits trésors abandonnés, j’ai enfin pris le temps de leur imaginer la petite âme protectrice qui saurait les porter. Mais plus de frénésie avec les lambeaux de tissu. Interdit. Je réfléchis, je dessine, je décide : le petit trésor désormais se mérite. Une toute autre démarche. J’ignore si cela se percevra dans les poupées, ni même si cela en valait la peine (peut-être que les amulettes fissa-fissa se révèleront plus précieuses que cette nouvelle génération ?)
Trois petits trésors, pour commencer…
… trois projets de poupées.
Autre sorte d’impasse, tout aussi frénétic dolls quoiqu’un peu moins raides, les poupées flip flap sont victimes d’un retournement. Oui, j’ai fait le coup classique du avant-après. Là encore, beaucoup de plaisir dans l’improvisation mais toujours, à l’arrivée, de l’insatisfaction. Hummmm, cherchons encore ailleurs…
Une sorte d’impasse pour les Nems. Le plaisir est dans le geste, la rapidité et l’improvisation toujours renouvelée. Mais, une fois la magie de l’instant de création passée, je n’arrive pas à les aboutir ! Et puis je les trouve raides, impitoyablement saucissonnées, contraintes.
Au repos les Nems, donc, je cherche ailleurs…
Depuis cette très vieille expérience, une envie nous taraudait. Mais, à part le matériaux de base, l’idée restait floue.
Aussi, après des débuts laborieux, genre « je creuse mon sillon à la sauvage« ,
après des étapes intermédiaires inattendues (tiens donc, voilà qui me donne une idée, EX-VOTO me voilà !),
différents tests ont fini par donner naissance aux deux premières poupées d’une nouvelle série qui s’appellera PEAUX. Il y aura des peaux brunes, des peaux-rouges et d’autres encore. Les deux premières…
Peau 1
peau 2
Elles ne sont pas tout à fait terminées. Leurs sisters, les peaux-rouges ne devraient pas (trop) tarder à tenter une apparition, car elles sont attendues !
