Salle Bauchant, musée de Noyers

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Poupée sauvage s’immisce Salle Bauchant

C’est l’aspect  « atelier imaginaire » qui nous a attiré en ces lieux… et c’est l’énigmatique trace dans la suie de la cheminée qui nous y a retenu.

« Sommes-nous regardés ? » « D’où ? » disent ces traces. Ce souvenir du passage en Salle Bauchant d’un artiste* autiste nous a interpellé.

Nous avons donc commencé par planter là notre ombre noire, figée depuis dans un abîme de réflexion, faisant face à « La question ». Puis nous nous sommes amusés de l’ambivalence protection/enfermement avec des petits clins d’œil aux diverses évocations animales qui constellent la pièce.

Différentes stratégies de CARAPACES ont ainsi été conçues pour ces lieux. Jouant du doux et du piquant, vous trouverez ici :

Deux personnages gris. Ils se font face mais se repoussent néanmoins. L’un pique et l’autre se protège d’un corset de roches (façon Bauchant, cherchez le tableau …) .

Un marcassin hésite lui aussi entre l’attirance et la (sur)protection. (façon sanglier, cherchez le tableau…)

Sous le regard bienveillant d’un volatile de pailles et de plumes, quatre petits nids douillets enferment dans la douceur leurs petits occupants.

Une bien fragile coquille d’œuf protège tant bien que mal un personnage, peu pressé de rejoindre la basse-cour (cherchez le tableau…) .

Et, enfin, un homme dort. Le sommeil, protection imparfaite sans doute, car des larmes perlent et se répandent… Mais les hommes ont bien le droit de pleurer.

*Jean-Paul Henry, dont les dessins ont occupé précédemment les lieux. http://www.paperblog.fr/489611/jean-paul-henry/

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Notre petite installation est visible tout l’été au musée de Noyers.

Les touchantes tapisseries de Jacques Trovic, les jardins minuscules de Valéa Djinn et toutes les habituelles merveilles du musée vous y attendent…


Le lent, mais certain, flétrissement des choses (2)

altea1Après les coquelicots, le jardin aborde sa phase altéa & roses trémiaires.

Valse des corolles,altea2

explosions,altea3altea51altea6et c’est là que s’impose le lent, mais certain, flétrissement des choses…

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C’est aussi là que Maya et moi intervenons. Récolte,altea9

cric-crac-croc,altea91

assemblage enfant,altea93

assemblage adulte,altea92(aucune différence, n’est-ce pas ?)

Et le flétrissement continue…altea96altea97altea98altea94 Roi & Reine by Mayaaltea95Les sirènes by Maya

altea99Elle a bien bossé, la petite, non ?

Feu follet de l’été

feufollet1Avez-vous déjà remarqué comme ces petites flammes rouges de l’été se fanent et s’étiolent très vite ? De véritables petits feux follets de saison, vous ne trouvez pas ? Aussi, en réponse à l’À Faire de juin de la Mère Castor (Certes, pour juin, je suis complètement en dehors des clous, voire totalement dans les choux, mais disons que je participe en candidat libre…) je vous invite à retourner les jupons des rouges demoiselles et à les saucissonner d’un brin d’herbe. Distraction forte amusante, piochée . Après quoi, il n’y a plus qu’à attendre et à observer le lent, mais certain, flétrissement des choses…

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Monsieur, très emballé a dit : appellons-les les Lilliputs. À moins que ça ne soit les Lili-putes, je ne sais. Les demoiselles, en tous cas, nous ont conquis. Mais il s’avère un peu tard pour passer à une production industrielle : le feu follet de l’été tire déjà à sa fin !  Vite, j’ai glané les dernières du jardin et me tiens à l’affut d’autres retardataires. Chose amusante, ces mal fichues de la demière heure étaient tellement dénaturées qu’elles contenaient des couleurs extraordinaires. Jugez plutôt :

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