Avez-vous déjà remarqué comme ces petites flammes rouges de l’été se fanent et s’étiolent très vite ? De véritables petits feux follets de saison, vous ne trouvez pas ? Aussi, en réponse à l’À Faire de juin de la Mère Castor (Certes, pour juin, je suis complètement en dehors des clous, voire totalement dans les choux, mais disons que je participe en candidat libre…) je vous invite à retourner les jupons des rouges demoiselles et à les saucissonner d’un brin d’herbe. Distraction forte amusante, piochée là. Après quoi, il n’y a plus qu’à attendre et à observer le lent, mais certain, flétrissement des choses…






Monsieur, très emballé a dit : appellons-les les Lilliputs. À moins que ça ne soit les Lili-putes, je ne sais. Les demoiselles, en tous cas, nous ont conquis. Mais il s’avère un peu tard pour passer à une production industrielle : le feu follet de l’été tire déjà à sa fin ! Vite, j’ai glané les dernières du jardin et me tiens à l’affut d’autres retardataires. Chose amusante, ces mal fichues de la demière heure étaient tellement dénaturées qu’elles contenaient des couleurs extraordinaires. Jugez plutôt :


