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bois flotté

C’est étrange mais je n’avais jamais essayé de tailler le bois flotté. Même sans écorce pour les dissimuler (c’est mon plaisir, gratter la surface), ils recèlent pourtant de belles surprises. Sous la blancheur on trouve des teintes variées, en fonction des espèces. Plutôt tendres dans l’ensemble, ce qui les rend agréables à sculpter. Et parfois des bugs et big surprises !
Bref, revenue avec une mini cargaison, je n’en ai pas encore fait le tour…

Comme un bug.
Et vous, qu’est ce que vous cachez sous les apparences ?
Et il y a les vaguement corps humain…
Il n’en faut pas plus pour donner des envies de poupées sauvages.

fraiche

Une très très grande branche de lierre m’a mis sur la piste de la fibre fraiche.
Généralement, je ne glane que des branches mortes et bien sèches. Cette paire de branches constituait l’extrémité d’une liane de lierre qui s’était décrochée de son arbre hôte… sans doute parce que justement son extrémité avait rendu l’âme. ( je ne suis pas docteur pour arbre aussi je ne saurais vous dire pourquoi c’est l’extrémité qui est morte en premier )
Bref, une belle extrémité, aux ondulations rythmées, hop, j’embarque…

et je la travaille pour en faire deux belles et longues pièces murales.

mais la suite de la liane me titille à chaque passage, lors de mes balades. La suite de la liane n’est pas morte, mais elle est condamnée : décrochée définitive.

Allez hop, je craque et j’embarque les tiges fraiches cette fois.

Travailler la fibre fraiche s’avère étonnant, sous l’écorce la branche reste humide, tendre à entailler.

Mais la plus belle surprise est ailleurs. La teinte du bois s’avère très claire, laiteuse, et – après séchage – elle ne bouge pas ! Après ponçage, c’est carrément magique et prend l’allure de presque-d’os.
Bref, poupée sauvage est devenue définitivement mangeuse de bois.

La pièce en cours est finalement tronçonnée pour ne garder que la partie étonnante…

Et la voilà habillée pour l’hiver.

Séparation, c’est son nom.

Sur la branche

Voilà un moment que je suis sur la branche… sur une très très longue branche, qui ne cesse de se prolonger et de se ramifier.

I’ve been on the branch for a while… on a very, very long branch,
which keeps extending and branching out.


Vous en étiez peut-être restés aux aventures de poupée sauvage au pays du lierre et de ses entrelacs ? En explorant les parties plus aériennes du lierre, des formes étonnantes, joyeuses et épanouies ses sont imposées.

J’ai commencé à ramener de balade des petites branchettes, des amusettes.

Puis des branches plus importantes, où il faut jouer à repérer le début d’une histoire qui se révèlera ensuite petit à petit, au fil du couteau.

Puis je suis passé au noir !
Une « très grande branche » m’a offert un nouveau terrain d’exploration…

Des oiseaux surgissent aussi de temps à autre…

Et, comme eux, je sens que je vais rester encore un moment sur ma branche…

Il semblerait que j’ai changé de matériau. Mais le tissu est toujours là, guidé par le fil de métal, juste il s’additionne au reste, parfois.
Je suis très contente de cette ouverture sur la nouveauté. En cette réclusion hivernale, c’est une véritable échappée de l’esprit. J’adore ne pas savoir où je vais. La suite de cette branche m’éloignera peut-être encore davantage de la poupée, mais me rapproche d’un plaisir de création de plus en plus brut.
Je ne remercierai jamais assez le jeune tourneur sur bois qui m’a fait découvrir l’existence des couteaux à bois ! ça n’a l’air de rien, mais avoir de bons outils vous ouvre aussi de nouvelles portes.
Pourtant, je voudrais préciser que je ne sculpte pas. J’écorce, je sélectionne, j’oriente, je galbe, je prothèse. Et, franchement, oui, je m’amuse !

It seems that I have changed material. But the fabric is still there, guided by the metal thread, just adds up to the rest, sometimes.
I’m very happy with this openness to new things. In this winter seclusion,

t is a real escape from the spirit. I love not knowing where I’m going.
The continuation of this branch may take me further away from the doll,
but brings me closer to a pleasure of creation more and more raw.
I can’t thank enough the young woodturner who made me discover

the existence of wood knives! It doesn’t seem like much,
but having good tools also opens new doors.
However, I would like to make it clear that I don’t carve. I bark, I select, I orientate, I shape, I prosthesis. And, frankly, yes, I have fun!

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